1 Du bilinguisme wallon Magazine COC RICO TRIMESTRIEL N°63 / 4ème trimestre 2022 Le numéro 2,50 € Expéditeur : Paul Lefin UCW / Rue Surlet, 20 4020 LIEGE BUREAU DE DEPOT LIEGE X / N°agr. P601169 België-Belgique PB-PP 9/2809 Bone annèye 2023
2 Coc rico Magazine Le journal du bilinguisme wallon Editeur responsable : Paul LEFIN 04/3426997 Rue Surlet, 20 4020 Liège Trimestriel tiré à 4000 ex. Avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Région Wallonne. Avec le soutien du Conseil des langues régionales endogènes Numéro d’entreprise : 478.033.816 Siège Social et Rédaction : Rue Surlet, 20 4020 LIEGE 04/342.69.97 E-mail : secretariat.ucw@gmail.com URL: www.ucwallon.be Comité de rédaction : Monique TIERELIERS Sabine Stasse Joseph BODSON Michel HALLET Bernard LOUIS Imprimerie AZ PRINT : 6, rue de l’Informatique 4460 Grâce-Hollogne Tél. 04/364.00.30 ABONNEMENTS 4 numéros par an : 10 € BE90- 0012-7404-0032 de UCW éditions Soutien du Ministère de la Communauté française, en particulier celui de la Direction générale de la Culture – Service général des Arts de la Scène – Service Théâtre Jean Hamblenne Né à Namur le 8 août 1953. A vécu 22 ans à Ciney, mais c'est à SaintMarc, chez ses grandsparents, qu'il a appris à parler wallon. Carrière professionnelle de 43 ans dans l'enseignement, tout d'abord comme agrégé de l'enseignement secondaire inférieur, puis comme maître spécial de religion orthodoxe à Châtelet, Tamines et Charleroi. Pensionné depuis juin 2018. I! habite actuellement dans le Roman pays de Brabant. A publié en français : deux ouvrages d'histoire ferroviaire, deux études sur les saints et les saints de Belgique et plusieurs recueils de poèmes. A suivi, à l'approche de la soixantaine, les cours de wallon de l'école de Namur. A ensuite été chargé d'y assumer le cours de première année. Il fait partie de l'association "Lès Rèlis Namurwès" et collabore aux revues El Bourdon, Les cahiers wallons, Lë sauverdia et la revue du cercle d'histoire de Ciney. Comme éditeur, il a réimprimé certaines œuvres de Reynolds Hostin, un écrivain wallon de Ciney qu'il a connu dans sa jeunesse. Puis a constitué un comité pour traduire l'intégralité du Nouveau testament en wallon, ouvrage qui est paru en 2022. Il a ensuite publié un ouvrage en wallon intitulé L'istwêre do monde racontéye pa lès bièsses. Adresse : 21 rue de l'abbaye 1380 Lasne. jeanhamblenne@ ymail.com 02 633 39 59
3 LIVRES NOUVEAUX EN WALLON Une chronique de Joseph Bodson Jean-Luc Fauconnier, Dès bièst’rîyes al chûte da Fibonacci, fibs, El Bourdon, Châtelet, 2022, 72 p. Vous ne savez pas ce que c’est, les « bêtises » de Fibonacci ? Vous ne savez pas non plus qui c’est Fibonacci ? Eh bien, moi non plus, je ne le savais pas. Et je ne vous dirai pas qui c’est, Fibonacci. Ni un fib. Ce serait vous gâter le plaisir de la découverte. Par contre, je sais fort bien qui c’est, Jean-Luc Fauconnier. Un éminent promoteur du wallon, plein d’idées et d’initiative. Je le dis sans moquerie, et j’ai presque envie d’écrire moteur, plutôt que promoteur. El bourdon, c’est lui. El Môjo dès Walons, c’est lui aussi. Avec d’autres, bien sûr, mais toujours en flèche. Et le plus fort, c’est qu’il trouve encore le temps d’écrire. Des poèmes, des haïku, des fôves, des nouvelles, que sais-je encore…Avec un style bien à lui, plein d’humour et de fantaisie. Un arsoûye, dirions-nous en wallon, ce qui n’a pas le même sens qu’en français. Ou bien même un fichô, parfois. Inimitable, et pourtant, il se rattache à une longue suite d’écrivains de chez nous. Avec une pointe d’émotion en prime, comme chez Bob Deschamps, par exemple. Comme chez le Baron d’ Fleurû. Vous nous la baillez belle, cela vous tire d’affaire, cela vous épargne de nous expliquer ce que c’est que les bêtises de Fibonacci…Bon, je vais être bon prince. Disons que nous sommes au royaume des nombres, qui a ceci de particulier que certaines suites d’entre eux ont des propriétés…des propriétés… enfin, ce n’est pas le royaume des ombres, et Jean-Luc Fauconnier explique tout cela fort bien. Vous verrez. De plus, ces suites donnent naissance à des spirales, comme sur la couverture du livre. De l’arithmétique, on passe à la géométrie, et même aux logarithmes. Et enfin, des logarithmes à la poésie, car, dans la foulée, de petits malins ont inventé une nouvelle forme fixe de poésie, vingt syllabes en tout. Ouf ! A présent, en place…repos, comme disait mon adjudant. C’est à vous donner le tournis, n’est-il pas ? Allons, pour vous remettre, un petit fib, rien qu’un : ène bèle blantche chwine a fét s’ nid dissus l’tchiminéye fôra ratinde pou l’ ramonér (Une / belle / cigogne blanche / a fait son nid / sur la cheminée / on ramonera plus tard ) Joseph Bodson
4 Pierre Dehalu, Retrouver Charlemagne en parcourant le pays mosan, premier volume, 2022, 128 pp., nbses ill. chez l’auteur, place du Puddleur, 7/103, 1348 Louvain-la-Neuve, dehp4@ hotmail.com Le titre le dit assez : Pierre Dehalu s’est appliqué à traiter de Charlemagne en tous ses états, du moins en ce qui concerne notre région. Il envisage d’abord les survivances qu’a laissées le grand empereur dans le folklore, les noms de lieux, l’archéologie et l’architecture. Le plan de l’ouvrage, du coup, suit des chemins qui sont parfois des chemins de traverse, ce qui entraîne à l’occasion quelques redites, peu gênantes, il est vrai. Nous le suivrons d’abord depuis Givet, Dinant, Namur, Huy, Liège, et enfin Visé, rencontrant, partout où nous allons, pas mal de noms de lieux-dits, de monuments, mais surtout des groupes, des produits qui ont trouvé en Charlemagne leur patron, ou leur source d’inspiration. Viendront par la suite s’y ajouter un chapitre sur les théâtres de marionnettes, et leur nombre et leurs qualités vous impressionneront ; le lieu de la naissance du héros : Herstal ou Jupille ?, des promenades carolingiennes, et enfin, les produits de bouche. L’ensemble représente un très gros travail, mais dont la lecture reste attrayante, de par la variété des sujets traités. De plus, le style est simple et direct, et vous risquez d’apprendre, bien des choses que vous ignoriez à propos du grand Charles, lequel n’a pas inventé que l’école. La compagnie de Charlemagne et les Filles de Berthe à Herstal, la Confrérie des disciples de Charlemagne à Jupille, la Confrérie Tcantchès de Liège, les Mougneux d’coûtches et La Compagnie du Rocher Bayard de Dinant …et puis, que de statues, de châteaux, de brasseries….L’auteur n’a rien négligé, il y aura même des détours, par Lobbes et Burg-Reuland, et de bien belles balades du côté du pays de Herve… Nous attendons la suite avec sympathie. Joseph Bodson Gabrielle Bernard, Boles di savon, Les cahiers wallons, n°4/juillet-août 2022. Bernard Louis a eu l’excellente idée de procurer en cette publication des Cahiers wallons une édition critique de ce recueil, paru initialement dans le numéro 39 des Cahiers wallons, six des quinze poèmes ayant paru dans des numéros antérieurs de la revue. Il a fait précéder le texte
5 d’une brève introduction, justifiant les quelques divergences orthographiques auxquelles il a fait droit. Emile Gilliard l’a aidé dans l’établissement du texte. Nous avons précédemment rendu compte d’un autre ouvrage de Gabrielle Bernard, paru celui-là à la Société de langue et littérature wallonne, dont nous avons rendu compte en son temps. Nous retrouvons ici les qualités de style et d’invention de Gabrielle Bernard, où transparait sa personnalité, marquée par un sentiment profond de la nature, ainsi que des choses et gens du passé de Moustier/sur Sambre, son village. Très souvent, cet attachement est à l’origine d’une certaine mélancolie, dont elle va chercher les images, précisément, dans le spectacle de la nature, des arbres, des saisons. Mais si celles-ci reviennent sans défaut chaque année, ce qui n’est pas vrai pour les gens, c’est là, surtout, la source d’une certaine mélancolie, d’une résignation qui a de la peine à se faire jour. Le titre, Lès boles di savon (Les bulles de savon), est une belle image de ce sentiment, de toutes ces sensations qui viennent l’étayer : les saules, les peupliers même, semblent prendre part à cette tristesse crépusculaire, qui ne manque certes pas de beauté. Cette intime liaison de la sensation et du sentiment est vraiment la marque de fabrique de Gabrielle Bernard, ainsi dans Feus d’ ranches (les ranches sont en fait les fanes, les tiges de pommes de terre que l’on brûle, une fois la récolte terminée) Li fumêre, mwints côps, rabat, pique lès-ouy, L’êr sint d’djà l’uviêr ; i tchêt dèl creuweû, I passe on vint fris’ qui done li tchau d’ pouye, On sondje au mwês djoûs, si coûts, si grigneûs… (La fumée, parfois, se rabat, pique les yeux/ L’air sent déjà l’hiver ; l’humidité tombe, / il passe un vent froid qui donne la chair de poule, / On songe aux mauvais jours, si courts, si grigneux… - trad.J.B.) On remarquera au passage comme l’auteure passe insensiblement du temps qu’il fait à la tristesse des gens. Et c’est la même tristesse qui baigne Èsté sint Maurtén (L’été de la Saint Martin) : èt d’pus d’on keûr aské pa l’ vîye / come one fleûr disjaléye, si r’chandit au solia.-Et plus d’un cœur brûlé par la vie, / comme une fleur gelée, se réchauffe au soleil). Mais cette tristesse, comme chez les meilleurs des romantiques, est une composante inévitable de notre condition humaine, et Gabrielle Bernard trouve, pour l’exprimer, un ton, et des paysages qui lui sont propres, et qui atteignent une véritable beauté.. Joseph Bodson
6 écrire en wallon, scrîre è walon...
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8 Lors de sa dernière réunion, les membres du Conseil d'Administration ont désigné Michel Robert comme successeur de Pierre Jandrain en tant que Président de l'asbl. Auteur, acteur, metteur en scène, ancien échevin du folklore, défenseur du wallon depuis de nombreuses années, Cabu n'est plus à présenter dans la région gerpinnoise. Félicitations Président Soutenez l’action de l’Union Culturelle Wallonne en rejoignant les quatre mille abonnés de COCORICO Magazine du bilinguisme wallon 4 numéros par an : 10,00 € A verser sur le compte BE90-0012-7404-0032 de l’UCW Editions
9 Daniel Barbez – Prix de la prose Auteur et illustrateur de El réalité aurmintée Daniel Barbez est né à Tournai le 9 décembre 1946. Il partage ses bonheurs avec Ghislaine Vifquin. Ses filles Sarah et Flore lui ont donné : l’une, deux petits-fils, l’autre, deux petites-filles… On dit de lui qu’il est l’électron libre du picard. Electron libre sûrement. Du picard, pas que… Daniel Barbez est attaché à ses racines, à toutes ces racines : son enfance dans une famille nombreuse ; les chansons maternelles ; le faubourg ; l’école technique ; le picard des voisins ; plus tard, les amitiés indestructibles et les croisades passionnées… Pour les picardisants, il est un compagnon de toujours : depuis l’époque des soirées de la Mauvaise Herbe et de la « section dialectale » des années 70 et 80, grand prix de la chanson wallonne en 1978, il est là dès qu’il s’agit de partage et de convivialité autour de notre langue. Devenir soi parce qu’on est d’où l’on est. Créer comme on respire, comme si la vie en dépendait. Chanter, écrire, imaginer, travailler, façonner de ses mains… En toile de fond, toujours, le Pays Blanc : de « roques » en rives, l’Escaut, Chercq, puis Vaulx et la maison sur le chemin de halage. Gustave Defechereux – Prix de la première oeuvre Auteur de Cwand m'Papa Féve dès wafes Gustave Defechereux est né en 1933 àAndrimont. Mécanicien de profession, il a effectué la plus grande part de sa carrière aux Tramways verviétois. Une fois pensionné, il a eu à cœur d’ancrer ses loisirs et activités dans sa région. Membre de la Société Royale « Les Amis de la Fagne » et féru de balades, il accordait une grande attention aux paysages dans lesquels il a grandi. De même, il pratiquait et promouvait sa langue régionale, le wallon verviétois. Formé par Anne Delporte au sein du cercle de littérature wallonne « Nosse Lingadje », basé à l’Université du Troisième Âge à Liège, il avait souvent mis à profit cette compétence dans la presse locale. Il est notamment le traducteur de plusieurs unes du journal Le Jour-Le Courrier et rédigeait chaque mois un billet wallon publié dans le périodique Présence, édité par le centre culturel de Dison. Animé par l’envie de transmettre son savoir et sa passion, Gustave Defechereux était aussi membre de la Société Royale Polyglotte de Verviers, où il coanimait une table de conversation wallonne. Prix en langue wallonne
10 La ville de Ciney est un des hauts lieux du théâtre wallon puisqu'elle organise un festival annuel réparti sur une semaine ainsi que des séances pour les seniors le mercredi après-midi, tout au long de la saison. Tout cela est orchestré par le Centre culturel et se déroule au Théâtre communal. Bien sûr le Covid est venu tout bouleverser. Malgré l'épidémie, une petite semaine de théâtre wallon avait pu être mise sur pied pour 4 représentations en novembre 2021 et un festival « Choûtoz one miète » avait eu lieu du 16 au 20 mars 2022 avec le concours de « Èl Bwèsse à Tèyâte » d'Aiseau-Presles. Par ailleurs, des Tables de conversation ont redémarré sous la conduite du comédien et metteur en scène David Delrée. Cela se passe au Théâtre communal tous les mercredis de 14 à 15 h 30. Une des participantes a d'ailleurs interprété « Djôzèf à mèsse » un des soirs avant le lever de rideau. Nous venons de vivre à présent « La Semaine de théâtre wallon » avec 5 spectacles, du 22 au 26 novembre, semaine précédée comme il se doit de la messe en wallon à la Collégiale, le samedi 19 à 18 heures. Nous avons vu le mardi « 5 feumes sur le dos » par « Èl Bwèsse à Tèyâte » précisément ;une comédie en 2 actes de Vincent Durand adaptée et mise en scène par Victor Gravy. 5 femmes mais aussi 5 hommes dans un tourbillon effréné qui s'abat dans la villa avec piscine de Rémi Dion, lequel attend un certain Jacques Saumon pour une partie de belote. Pas moins de 6 accès et sorties.Aucune anicroche. Dans le beau décor, nous n'aurions cependant pas installé le tabouret de bar. Une mention pour le huissier Robillard plus sobre que d'autres. Les actrices et acteurs viennent déambuler joyeusement dans les gradins en fin de spectacle. Le mercredi, « Li Soce des Falîjes de Namêche » fut décevante dans « 22, v'là m' feume » de Derycke. La mise en place était laborieuse, le déroulement extrêmement lent, en raison notamment de la méconnaissance du texte de certains acteurs. Une mention à la commisaire Olga Pirlot incarnée par Jocelyne Copois. Nous devons toutefois mentionner qu'un grave accident de la circulation ayant eu lieu en fin d'après-midi sur la nationale 4, des comédiens subirent un long retard La semaine de théâtre wallon à Ciney 2022
11 dans l'embouteillage avant d'entrer en scène. La salle était comble le jeudi pour les chouchous des « Échos de Naninne » dans « Quî-ç' qu'a yeû ç' bièsse idéyelà ? » de Derycke, comédie adaptée en namurois par Michel Piette. La pièce démarra moderato avec toutefois de bons comédiens dont, si nous jugeons bien, 2 néophytes dans les rôles de la directrice et de l'élève infernale. Mais quand les détenus évadés (Benoît Hubert et Johan Giot) arrivent dans l'école, le public s'amuse et applaudit à tout rompre. Belle composition aussi de Tony Giot, professeur malmené et séquestré. Le vendredi, le wallon liégeois est mis à l'honneur avec la Troupe « Dè Pôce à l'Orèye » qui regroupe les anciennes dramatiques de « La Fraternité Poussetoise » (Remicourt) et de « Lès Clap'teûs » de Bergilers (Oreye). Cette aventure nous est présentée de manière très plaisante en une saynète par des jeunes des 2 compagnies avant le spectacle. Puis place à « Fâmeûs piquenique » de Georges de Tervagne adapté en liégeois par Thierry de Winter. Un avocat parisien découvre un couple en train de pique-niquer dans son salon. C'est madame qui veut ça car monsieur tente à tout bout de champ de l'en dissuader. Mention à ce couple Julie Halleux et Jacques Humblet qui domine la distribution en proie aux infidélités conjugales et bien à son affaire théâtrale, elle aussi. Encore un beau spectacle même si le public ne comprend pas tout. Pour nous ce sera le meilleur, avec celui du premier jour. Enfin, le samedi, encore Christian Derycke avec « Dins nosse pètit cafè » par « Li Cercle Wallon Andennais » dans une adaptation « en wallon ardennais » d'après le metteur en scène.
12 C’est à l’occasion de sa pièce annuelle que Li Royal Cercle Wallon Andennais a fêté officiellement ses 90 ans d’existence les 22 et 23 Octobre 2022, en collaboration avec le Centre Culturel d’Andenne. Le 22, une séance académique eut lieu avant le spectacle. Une exposition rétrospective avait été mise sur pied pour la circonstance. La Troupe joua « Dins nosse pètit cafè » de Christian DERYCKE. FÉ L’ BIN TOT FIANT RÎRE Telle est la devise de Li Royal Cercle Wallon Andennais, fondé le 4 janvier 1932 par des amis amoureux du théâtre dialectal. Ceux-ci, tout en se consacrant à leur passion, voulaient soutenir des œuvres philanthropiques. La devise pourrait se traduire par « joindre l’utile à l’agréable » puisqu’en divertissant les gens, ils récoltaient des fonds pour venir en aide aux nécessiteux. Un très beau décor avec un juke-box reconstitué et une jolie découverte vers la rue, côté jardin. Une bonne prestation d'ensemble. Notre mention à Marie Savate, Josiane Absil, la Présidente, sur la scène depuis 65 ans. La distribution aurait pu être mieux adaptée si l'on n'avait voulu épargner un long rôle à une débutante. Là encore, le public s'est bien amusé. Notons que ce Cercle vient de fêter son nonantième anniversaire. Valérie Bodart, la directrice, voudrait relancer toutes les activités en wallon et en a prévu pour les enfants. Souhaitonslui d'y parvenir et de pouvoir organiser en 2023 un vrai festival avec un prix du public et une soirée de gala en clôture. Ce serait très précisément la trentième édition. BL 90 bougies pour « LI ROYAL CERCLE WALLON ANDENNAIS » Et le premier spectacle fut donné le 23 janvier de la même année à l’Hôtel de Ville d’Andenne au profit des chômeurs nécessiteux de la ville. Lapremièrepièce jouéefutuneopérette : « PLAIHANTE BOTRESSE », et elle fut rejouée pour les 25 ans du Cercle. Notre but : poursuivre la philanthropie mais aussi défendre le théâtre wallon et faire découvrir les beautés de notre charmant langage. Garder intacte
13 toute la finesse et toute la sensibilité du wallon, patrimoine précieux que nous avons reçu gratuitement et que nous devons transmettre à nos enfants afin de parfaire leur personnalité et d’en faire de bons petits coqs « avou dès bons sporons ». Li Royal Cercle Wallon Andennais assure 2-3 et jusqu'à 5 représentations annuelles. Depuis le 5 septembre 2012, le Cercle s'est constitué en ASBL. Il compte une vingtaine de membres, autour de la nouvelle Présidente Josiane ABSIL, et ne demande pas mieux que de recruter de nouveaux adeptes. Voici le nouveau Conseil d'administration dont la composition a été publiée au Moniteur belge en ce début d’année 2022. ABSIL Josiane, administratrice, présidente, secrétaire et déléguée à la gestion journalière. RONVEAUX Sébastien, administrateur, trésorier et délégué à la gestion journalière. GERLACHE Suzanne, administratrice et secrétaire adjointe. CHARLIER Joséphine, administratrice et trésorière adjointe. VERBIEST Etienne, administrateur en charge des Relations publiques. Li Cercle Royal Wallon Andennais. spectacle en 1932 photo récente du Cercle Andennais
14 Tchôd moûdou aux éditions du Musée de la Parole en Ardenne! Le 29 mai 1968, le Général de Gaulle disparaissait des radars. Pas pour tout le monde. Une précieuse photo témoigne de son passage par Chéoux, dans l’actuelle commune de Rendeux. Luksambourg, mêsse di lu ! Originaire de Vesqueville, Laurent Dabe est un amoureux de l’Ardenne et de ses habitants. C’est d’ailleurs à travers ses ouvrages qu’il aime leur rendre hommage. Son dernier bouquin « 500 expressions pour le dire en wallon » est sorti il y a juste un an. Face au succès des ventes, l’habitant de Poupehan réédite son livre pour les fêtes de fin d’année. Tchafètes èt tchafiauds. Le wallon en Ardenne et ailleurs. 500 expressions pour le dire en wallon, de Laurent DABE *** Vive le Luxembourg libre ! Ce livre présente 6 textes qui, à partir de cette improbable anecdote, ont participé au concours d’écriture organisé par le Musée de la Parole en Ardenne à l’occasion de son 40e anniversaire. Jean Hamblenne, Anne Blampain, Rose-Marie François, BennoCollienne, René Dislaire, Jean-Pierre Dumont : 6 auteurs qui s’en sont donné à cœur joie pour broder une intrigue inventive et surprendre les lecteurs avec, le plus souvent, une bonne dose d’humour. *** Luksambourg mêsse di lu !: un livre de 138 pages au format 16-24, en vente au prix de 18,00 €. Textes en wallon original accompagné de la traduction en français. Vous pouvez le commander en versant la somme de 18,00 € + 5,00 € de port = 23,00 € sur le compte BE78 0682 1708 2286 du Musée de la Parole en mentionnant l’objet de votre versement. Pour commande et info : contact@ museedelaparole.be – 0479 220 381
15 Cette année, le Cercle borain a décidé, à l’unanimité, de décerner le Prix Louis Piérard 2022 à Joseph Bodson, pour son engagement total dans l’épanouissement des langues endogènes et dans la littérature boraine. On se souvient avec bonheur des nombreuses soirées qu’il a consacrées aux écrivains et artistes venant du Le comité du Cercle borain décerne le Prix Louis Piérard 2022 à Joseph Bodson (annoncé dans la revue Le Borain) Borinage avec Françoise Houdart, Jacques Demaude, Daniel Charneux, Roland Thibeau, Annie Préaux, les expositions de Marianne Saive, etc Ce prix qui fleure bon le Borinage ne pouvait être plus mérité! Article signé de Paul-Henri Crombois et tout le comité dans la revue Le Borain octobrenovembre-décembre 2022 La problématique du répertoire du théâtre en langues régionales romanes de Wallonie. Colloque du 10 septembre 2022 au Bois du Cazier à Marcinelle C’est devant une bonne cinquantaine de personnes que ce colloque s’est ouvert, un public intéressé et souvent actif dans le monde du théâtre en langues régionales. A la table des intervenants avaient pris place Christian Derycke, Claudine Franceschini, René Mairy, Michel Meurée, Michel Robert et Roland Thibeau, tous auteurs et/ou metteurs en scène et acteurs. Ce fut d’abord Michel Meurée qui, au nom d’ El Môjo dès Walons , et après avoir excusé l’absence du président Pierre Jandrain, pour raisons de santé, accueillit les participants. Il reprécisa les raisons d’organiser un tel colloque : dans la foulée de la Fête aux Langues de Wallonie 2021, consacrée au théâtre, et qui avait remporté un beau succès, il avait été décidé d’une rencontre pour faire le point sur le devenir de ce théâtre. Les circonstances, notamment sanitaires, en ont repoussé l’organisation jusqu’à ce jour.
16 Il a également rappelé qu’il était plus que jamais nécessaire de parler du théâtre en langues régionales, celui-ci étant sans doute devenu le principal vecteur de maintien et de propagation de notre patrimoine linguistique. Nécessaire de faire le point car le public a évolué, la manière de jouer aussi et, dans une certaine mesure, le répertoire s’est ouvert. Le but essentiel de ce colloque est d’entendre les témoignages et les propositions des participants. Il présenta ensuite le modérateur de la séance, Roland Thibeau, lui-même dramaturge et auteur picard. Celui-ci lança de suite un pavé dans la mare, en faisant part d’une lettre de Bernard Louis, qui n’avait pas la possibilité de nous rejoindre, mais qui, de sa longue expérience de membre du jury de la Coupe du Roi, estimait que le théâtre en wallon était cliniquement mort mais que son caractère bouffon pouvait être utile comme thérapie…Le moins que l’on puisse dire, c’est que le débat était lancé ! Chacun des intervenants présenta alors sa propre expérience. Michel Robert insiste sur la nécessité de se différencier du vaudeville français et qu’un auteur ne peut pas écrire n’imprte quoi. Grâce à sa troupe L’Equipe de Gerpinnes, il a la chance d’être joué et il n’écrit jamais en vain. Christian Derycke est entré à 26 ans dans la troupe de Marius Staquet, à Mouscron. Après le décès du fondateur, et pour renouveler le répertoire, il a écrit une première pièce Tete de finmes , et puis il a continué à écrire pour le théâtre picard. Il a la chance d’avoir un public nombreux, jusque dans le nord de la France. Au niveau de sa troupe, le problème essentiel est de trouver des jeunes qui parlent encore le picard. Il estime que si l’on n’entend plus le picard, on ne le parlera plus. En tant qu’auteur, il se doit de ne pas galvauder la langue. René Mairy est metteur en scène au Cercle wallon de Couillet. On y monte trois spectacles par an, surtout des pièces adaptées du français. Les spectateurs demandent du comique ; il constate un certain rajeunissement du public, mais il est difficile de recruter de jeunes acteurs ; malgré l’existence d’une troupe de jeunes au sein de ce Cercle, bien peu de membres continuent à pratiquer le théâtre en wallon à l’âge adulte... Roland Thibeau vient du théâtre en français et le picard s’est réveillé en lui notamment pour évoquer des sujets locaux. Il critique l’évolution actuelle des émissions consacrées aux langues régionales à la RTBF où l’on se contente du « parler mal » et où la part résrvée à la création est quasiment absente. Michel Meurée est l’un des fondateurs de la troupe des Comédiens de Sarty, à Courcelles. Sa première pièce, In tout nouvia mayeûr, une comédie plutôt classique, a été jouée en 1974. Depuis, il a écrit une bonne vingtaine de pièces, abordant des genres divers : comédies,
17 comédies policières, évocations historiques,… Il a aussi une quinzaine d’adaptations à son actif, notamment du liégeois Pol Petit. Comme Michel Robert et Christian Derycke, il a la chance d’être joué en priorité par sa troupe. Claudine Franceschini est à la base d’une compagnie créée pour jouer une seule fois à Fossesla-Ville. Mais l’aventure a continué. C’est une troupe de copains qui montent seulement des comédies. Mais le travail est sérieux : participation à des stages d’acteurs, de mise en scène ou techniques. Ils partent de la liste des comédiens disponibles pour trouver la pièce à jouer et privilégient donc le groupe par rapport au texte. Les enfants des comédiens sont montés spontanément sur scène, et une troupe de jeunes s’est donc formée pour jouer des pièces écrites par Françoise Honay. Quelques-uns poursuivent l’expérience en intégrant plus tard la troupe adulte. Roland Thibeau pose alors la question du rapport à établir entre les amateurs et les professionnels. Michel Robert estime que le contact avec des professionnels peut aider au niveau de la mise en scène ou de la scénographie, mais que le problème de la langue se pose car peu de professionnels en ont la maîtrise. Il rappelle qu’il a eu de très bons contacts avec Albert Volral, qui, il y a quelques années déjà avait tenté de monter des pièces en langue wallonne, basées sur des problèmes contemporains. Pour Christian Derycke, sa troupe est avant tout un groupe de copains et copines, qui acceptent toutes les remarques entre-eux. Ce ne serait pas la même symbiose si quelqu’un de l’extérieur, même professionnel, se présentait. Jean-FrançoisLacroix, responsablede la CompagniedesLoufs, estimeque lemêmeproblème se posepourlethéâtreamateurenfrançaisetquel’onatortdevouloiropposercesdeuxformesdethéâtre. Le théâtreest aussi de la littérature, et il est nécessairede l’adapter auxquestions contemporaines. Il rappelle les tentatives d’Albert Volral en la matière. A travers le théâtre, selon lui, le monde politique cherche un alibi. Roland Thibeau rappelle que naguère, Jacques Herbet a proposé au Théâtre de l’Ancre de faire vivre nos parlers dans les problèmes d’aujourd’hui, mais cela sans suite concrète. René Mairy a joué avec Pierre Jandrain des personnages en wallon dans une pièce française. Et des spectateurs, qui avaient vu l’opérette Frou-frou les Bains à Paris, ont avoué avoir préféré l’adaptation wallonne . Claudine Franceschini pense, pour sa part, qu’il est important d’avoir des contacts avec des professionnels pour s’améliorer. Roland Thibeau en vient ensuite à la problématique majeure du théâtre en langue régionale : le répertoire. Michel Robert considère que l’on peut éduquer le public. En effet, quand on est auteur, on a
18 parfois envie d’écrire autre chose que du « comique », des comédies dramatiques par exemple, à la manière de Charles-Henry Derache, et on se doit de les présenter à un public qui finira par les appécier si elles sont de qualité. Roland Thibeau, en constatant que la tradition du théâtre en langues régionales est de monter un spectacle en trois actes, avec deux (longs!) entractes, se demande si l’on ne pourrait pas « condenser » la présentation, comme cela se fait de plus en plus en français et avec succès. Jean-Claude Mansy, à propos du répertoire, estime, lui aussi, qu’il faut accompagner le public pour sortir du théâtre traditionnel. Il a, par exemple, demandé à son fils d’écrire deux pièces qu’il a adaptées en wallon. Mais on peut aussi se tourner vers des classiques français comme Molière ou encore Jean Racine, dont la version de Les Plaideurs , due à George Fay, a été récemment montée avec bonheur… Roland Thibaut propose alors que l’on s’intéresse au rapport avec les autorités locales, notamment pour ce qui concerne les salles et locaux mis à la disposition des troupes. A Fosses-la-Ville, dit Claudine Franceschini, une nouvelle salle est mise à la disposition de sa troupe, mais celle-ci doit s’occuper entièrement de la gestion de la scène et des décors. Michel Meurée évoque la situation à Courcelles, où l’occupation de la salle habituelle des Comédiens de Sarty, qui relève du privé, pose actuellement problème, mais où, par ailleurs, aucune salle communale n’est actuellement adaptée au théâtre. René Mairy constate qu’à Couillet, la situation risque de devenir difficile : bon nombre de centres culturels étant fermés ou en travaux, celui de Couillet est de plus en plus utilisé, et en conséquence, le Cercle wallon n’est plus privilégié… Il regrette aussi que la Ville de Charleroi ne fasse pas grand-chose pour le théâtre amateur, quel qu’il soit. AMouscron, précise Christian Derycke, nous avons la chance de disposer du Centre culturel, mais à condition de payer la salle. Le décor est monté par le personnel communal, mais le matériel est acheté par la troupe. Pour les spectacles qui ont lieu en France, il faut évidemment transporter le décor et veiller à son installation. Michel Robert signale qu’à Gerpinnes, la situation est un peu compliquée. La salle n’est pas adaptée à des spectacles théâtraux, et il faut, à chaque fois, y monter la scène et le décor. Il y a bien un projet de salle polyvalente, mais c’est très difficile de faire avancer les choses, même en étant échevin… Robert Vandergheynst se demande si la Ville de Charleroi ne veut pas simplement supprimer tout le théâtre amateur. Pour Marie-Christine Lambot, ancienne échevine courcelloise, il faut se demander quelle est la place de la culture dans un budget communal. Roland Thibeau pense qu’il y a une culture qui sert de « faire-valoir » aux politiques : il faut se montrer dans les lieux où l’on est vu et pour ce qui est du reste, ce n’est guère important... Pour Jean-François Lacroix, la vraie problématique est : quel est notre projet de société ?
19 Quelle image devons-nous donner ? Face à l’échec de la mission de la RTBF en la matière, et au sous-financement de Fédération Wallonie-Bruxelles, le domaine culturel ne devrait-il pas revenir à la Wallonie ? Lucien Mahin rappelle enfin qu’il est toujours possible de mettre les pièces sur le web et qu’il s’agit d’une perspective prometteuse... Quelles conclusions peut-on tirer de ce colloque, demande le modérateur ? Michel Robert, comme les autres participants d’ailleurs, estime que le théâtre en langues régionales n’est pas mort et qu’il a, au contraire, un rôle important à jouer pour l’approche du wallon et de la pérennisation de ce qui est notre patrimoine linguistique. Christian Derycke est plein d’espoir, même si il est nécessaire de réapprendre la langue aux jeunes. Il faut inciter les gens à venir, encore plus nombreux, au théâtre en langue régionale. Roland Thibeau suggère aussi de s’ouvrir à ce qui se fait ailleurs et il estime que l’avenir est aux échanges entre régions d’oïl, comme ce fut déjà le cas, dans le domaine de la prose littéraire, avec Le Voyage en Oïlie. René Mairy se montre, lui aussi, optimiste, de même que Michel Meurée ; ce dernier constate une belle évolution des cercles dramatiques en ce qui concerne la qualité des spectacles et un rajeunissement du public, gages du rôle important du théâtre. Claudine Franceschini croit qu’il est tout à fait essentiel d’y amener des enfants, la seule relève envisageable. Léon Hansenne rappelle que, bien conduites, les troupes de jeunes peuvent produire de bons spectacles ; il prend en exemple, dans le domaine de la chanson, le succès que la chorale de jeunes Courcellois a rencontré, et continue de rencontrer, en interprétant des textes de MarieFrance Gilles mis en musique par Pascal Héringer ; textes qui ont, par ailleurs donné lieu à un beau volume où l’original en wallon est accompagné d’une traduction française ainsi que d’un CD. Roland Thibeau en conclut dans la foulée: « L’espoir, ce sont les enfants et la crainte… ce sont les adultes !»
20 Dimanche 4 décembre 16h00 Cercle et théâtre wallon Mont-Sur-Marchienne L’Oasis – Rue Brédat 31 – 6030 MARCHIENNE « Dolores » De Joelle Delahaut et Philippe Decraux Correspondant : Jacqueline Deremince – Chemin d’Oultre Heure 160 – 6120 Ham-sur-Heure– 0494/27.39.03 Dimanche 11 décembre 15h00 Les Z’atuvus ?! Salle Talier – Place du Monument 1 – 4180 Comblain La Tour « Poyète a tofér rêzon » De Nicole Goffard Correspondant : Christian Dewitte – Route de Filot 7 – 4180 Hamoir – 0479/99 45 20 Samedi 28 janvier 2023 à ??? « Les Disciples de Chénier » de Gilly Salle de la Ruche Verrière à Lodelinsart – Place Ed. Gilles 19 – 6042 Lodelinsart « Malade dins s’tiesse» De Molière adaptation de Jacques Berry Correspondant : Jocelyne Verbracken – Chaussée de Charleroi 554 – 6220 Fleurus – 0471/23.32.90 Dimanche 29 janvier 2023 à 15h30 La Bonne Entente Salle Foyer Culturel – Grand Place 32 – 1360 Perwez « L’Grande Duduche» De Christian Derycke Correspondant : Vankoekelberg Maurice – Rue Jean Sprimont 4 – 1360 Thorembais – 010/88 91 41 Tournoi d’Art dramatique de Wallonie Calendrier 2022-2023
21 Vendredi 24 février 2023 à 19h30 Les Çis d’Oquîr Salle Loisirs et Cutlture – Grand Rue (Rowe) 32 – 4560 Ocquier « Kimelåde di tos les Diâles » » De Yvonne Stiernet Correspondant : Francine Hebrans – Rue Aux Petites Croix 45 – 4920 Aywaille – 0491/64 12 08 Samedi 18 mars 2023 à 20h00 Dj’ennè-Rèye Cercle Saint Louis – Route d’Oneux – 6941 Borlon «Qwand li djâle s’ènnè mêle» De Henri Hardenne Correspondant : Marie-Thérèse Gillon – A l’eau 8 – 6941 Jenneret Durbuy – 086/36.79.69 Dimanche 19 mars 2023 à 14h30 Dè Pôce a L’Orèye Centre Culturel de Remicourt – Rue Haute 25 – 4350 Remicourt « Âmen » De Eric Beauvillain – Adapté par J-L Derwa Correspondant : Carine Martin – Rue du Paradis 21 – 4432 Xhandremael – 0497/13 90 05 Dimanche 26 mars à 15h00 Cercle Wallon Vesquevillois Maison Notre Dame – Rue de Vacherie – 6870 VESQUEVILLE « Li Vizon Voyadjeû» De Ray Cooney et John Chapman Correspondant : Georges Lesuisse - Rue du Moircy 28 – 6870 VESQUEVILLE – 061/ 61 17 68
22 Dimanche 2 avril 2023 à 16h30 Les Longuès Pènes Salle du Relais Saint Martin – Rue du Beauvechain 56 – 1320 Tourinnes La Grosse « D’jaîme bé quand tot va de trëviès» De Christian Derycke – Mise en scène M.Raymond Evrard Correspondant : Raymond Evrard - Rue Ryndyck 1 – 1320 Tourinne La Grosse – 0485/61 14 68 Samedi 29 avril à 20h00 Les Rôbaleus Salle du Patro – Rue L. Dewonck 102 – 4452 WIHOGNE « Qué Mic Mac ! » De Jean Radoux Correspondant : Jacqueline Villers – Rue Provinciale 737 -4560 Slins – 0475/38 62 85 La finale du 86ème GPRA se déroulera au Théâtre du Trianon à Liège le samedi 27 mai à 15h
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