Cocorico

4 Plusieurs questions en relation avec le thème ont été abordées : - Est-ce que les enfants pratiquent encore la langue wallonne ? Et quelles en sont les approches ? - Quelle est la première motivation des enfants à s’orienter vers le théâtre en wallon ? Le théâtre wallon est-il une suite logique après les concours de récitations, l’école, les ateliers ? - Comment pérenniser la présence d’ados et d’enfants dans nos troupes dialectales ? C’est l’échevine Babette Jandrain qui a accueilli les participants à cette manifestation. Après le mot d’accueil par Michel Robert, le président dèl Môjo dès Walons et modérateur des débats, les participants à ce colloque, devant un public intéressé et prêt à intervenir également, mais pas assez nombreux ; Joelle Spirkel , Claudine Franceschini, Jeannine Hansenne, Julien Noel, Pol Soumillon, Roland Thibeau ont débattu pendant plus de deux heures. Il en résulte qu’après les concours de récitations et les cours de wallon à l’école, fussent-ils éphémères, le théâtre en wallon conduit nos jeunes vers la langue wallonne. Les enfants sont réceptifs à apprendre une nouvelle langue y compris le wallon. Leur facilité à comprendre et à parler sont à souligner. Il est plus facile d’apprendre à parler wallon à des jeunes qu’à des adultes. Ils évoluent plus rapidement. Les personnes dévouées à la cause de notre beau langage usent de stratégies inventives et ludiques afin que nos enfants s’épanouissent d a n s l’apprentissage d’une langue qui pour la plupart sommeillait en eux puisqu’elle est inscrite dans leurs gènes , leur patrimoine. Les lectures, la diction, les adaptations scéniques, etc. demandent un travail constant, avec deux voire trois répétitions semaine. Ces tâches sont accomplies par de bonnes volontés, souvent les mêmes. Pas de relèves ou peu à l’horizon … ce sont les bras qui manquent pour éduquer nos jeunes. Pour que nos enfants s’intéressent davantage au théâtre en wallon, il faudra compter sur la créativité et le talent de nos auteurs. Difficile d’évaluer le pourcentage de ces jeunes qui après leur adolescence continuent dans des troupes wallonnes. Assurément, il y en a ! Et la tendance évoluerait favorablement.

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